Particules PM2.5
Courant février, les concentrations des particules PM2.5 ont été mesurées entre 6 et 8 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. Ce mois de février, le plus chaud jamais enregistré sur les Hauts-de-France, a été caractérisé par des niveaux de PM2.5 assez bas pour la période.
La baisse des concentrations de particules PM2.5 est à mettre en lien avec un usage du chauffage urbain réduit ainsi qu’avec le passage de la tempête Louis vers la fin du mois, qui disperse les particules.
Pour rappel le secteur résidentiel représente 43% des émissions de particules PM2.5 en région et plus de 90% des émissions de PM2.5 du résidentiel sont émises par le chauffage (inventaire des émissions Atmo Hauts-de-France A2020_M2022_v2).
Ce polluant n’est pas intégré dans la procédure de déclenchement d’épisode de pollution de l’air.
Particules PM10
Courant février, les concentrations de particules PM10 ont été comprises entre 9 et 14 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. Comme vu précédemment pour les particules PM2.5 ci-dessus, la baisse des concentrations de particules PM10 s’explique par la baisse des particules PM2.5 (en lien avec l’usage du chauffage réduit et le passage de la tempête Louis).
Pour rappel, les particules PM2.5 sont incluses dans la fraction des particules PM10. Le temps relativement doux pendant ce mois-ci, a permis le maintien des concentrations de particules à des niveaux relativement faibles.
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Ozone
Courant février, les concentrations d’ozone ont été mesurées entre 53 et 59 µg/m3 en moyenne hebdomadaire. Le temps perturbé (avec des vents plus soutenus) a pu favoriser l’apport d’ozone de couches atmosphériques supérieures provoquant la hausse en continue des concentrations. Le niveau d’ozone est relativement plus élevé par rapport à la moyenne historique observée sur la même période et il rapproche les valeurs maximales historiques.
Aucun épisode de pollution de l’air n'a été constaté pour ce polluant au cours de ce mois.
Dioxyde d'azote
Courant février, les concentrations de dioxyde d’azote en moyenne hebdomadaire ont été mesurées entre 9 et 10 µg/m3, restant proches des concentrations minimales historiques. La baisse des concentrations de ce polluant courant février peut s’expliquer par l’installation d’un temps doux et humide qui atténue l'intensité des émissions de la combustion (liée au trafic et chauffage résidentiel).
Aucun épisode de pollution de l’air n’a été déclenché pour ce polluant au cours de ce mois.
Episodes de pollution de l'air
Aucun épisode de pollution n'a été déclenché en Hauts-de-France au cours du mois de janvier 2024.
Qu'est ce qu'un épisode de pollution ?
Pollens
Les quantités de pollens dans l'air augmentent progressivement, avec les pollens de noisetiers er d'aulnes plus présents dans la région. Le risque d'allergie est passé de faible à moyen au fil du mois de février, atteignant même le niveau élevé sur l'Oise sur la 3ème semaine.
Les pollens de bouleaux devraient progressivement faire leur apparition au cours du mois de mars sur les Hauts-de-France.
Echelle du risque d'allergie aux pollens